02/04/2009

Automobiles à Sfax: le massacre continue!



11/12/2008

Au moins 13 raisons pour faire de Sfax une destination touristique

Aquacity , premier parc aquatique à Sfax : le bilan !

30/06/2008

Kèch et Kès: toute une histoire!

A mille ans d’histoire, Marrakech décida de contacter sa sœur Sfax, de plus d’un siècle son aînée.
Voici le dialogue tel que nous l’avons « entendu »... Lire la suite



17/04/2008

IAS ou « International Airport of Sfax »

D’après La Presse du 4 février 2007, 600000 billets d'avion sont vendus chaque année dans le gouvernorat de Sfax, ce qui représente un potentiel de 1.200.000 voyageurs par an. Dans l'état actuel, 5% seulement de ces passagers effectuent leur départ à partir de Sfax, soit l'équivalent de 60.000 voyageurs!
Maintenant, après la rénovation et la modernisation de l’aéroport de Sfax, je pense que le moment est favorable pour apporter un peu de dynamisme à cet aéroport et donc à la région et ce en ciblant au moins les 95% des voyageurs sfaxiens qui empruntent couramment les aéroports de Tunis et Monastir.
Ces voyageurs seront ravis de partir ou de rentrer directement chez eux sans passer des heures de route en voiture ou dans le train soit pour l’aller soit pour le retour.
Pour cela, il faudrait que les vols internes "Sfax –Tunis / Tunis-Sfax" soient quotidiens et avec une fréquence plus importante: exemple 1 vol vers 7h du matin, un vol en fin de matinée et un retour en fin d'après-midi. Ces vols pourraient être assurés dans un premier temps par des appareils de petite capacité (comme les Beechcraft de 19 sièges) voire de moyenne capacité (les ATR de 70 places) de Sevenair, les prix devraient baisser en conséquence, comme par exemple le cas des vols quotidiens Tunis-Tabarka effectués par cette jeune compagnie aérienne depuis mars 2008.
En ce qui concerne les vols internationaux partant de Tunis, dans le cas où la multiplication des navettes régulières et quotidiennes de Sfax vers Tunis et inversement devienne une réalité, logiquement, le voyageur de Sfax et du Sud devrait faire uniquement des correspondances à Tunis, donc enregistrer directement à l’aéroport de Sfax comme c'est le cas par exemple des aéroports en Europe et même au Maroc... Donc, ce même voyageur n’a pas à courir et trimbaler ses bagages d’un endroit à un autre..

A mon avis, c'est comme ça qu’on pourrait ajouter, dans une première étape, un peu de dynamisme à l'aéroport de Sfax et donc à la région..
En parallèle, on peut sérieusement réfléchir à de nouvelles liaisons à partir de Sfax vers le Maghreb (Tripoli, Benghasi, Marrakech, Oran…) l'Europe (Paris et autres villes européennes non desservies par Tunis, des villes de l’Europe de l’Est..), Moyen Orient et Afrique sud saharienne.. .. Comme ça, une certaine catégorie des voyageurs y compris ceux de Tunis, des autres villes tunisiennes ou même libyennes pourraient faire la correspondance à Sfax et utiliser également l'aéroport "international" de Sfax (IAS cf Sfax dans mon rêve) … Pour les vols internationaux, logiquement il ne devrait pas y avoir trop de différence de prix quand on prend l'avion à Sfax et faire la correspondance à Tunis ou inversement...

27/03/2008

« SOS » ou Stade Olympique de Sfax


Cette semaine, la nouvelle à Sfax est de taille pour les sportifs, il s'agit de l’appel lancé pour la construction d’un nouveau stade de capacité de 30000 places… L’information reprise par plusieurs médias a fait vibrer beaucoup d’entre nous, même la maquette de ce stade couvert a été diffusé sur les forums..

Curieusement ! il semble même que dans deux ans seulement, la balle en « noir et banc » pourrait effleurer, rebondir, rouler sur l’herbe et embrasser les filets devant la grande joie des supporters, jusque là assoiffés de grands moments forts..

Seulement pour la majorité exclusive des sportifs de la région, et comme vous pouvez le constater, dans les tribunes libres et les forums que cette capacité, relativement limitée, a fait «bosser pleins de claviers» et a donné un peu de grisaille à la fête !


Pourquoi un stade de 30000 places ?? A ma connaissance et tenant compte de plusieurs facteurs (population, sécurité: gradins vides entres les supporters des équipes adverses..), on avait prévu une capacité nettement plus importante quand le pays s'est porté candidat pour l'organisation de la la phase finale de la coupe du monde 2010: finalement dédiée à l'Afrique du Sud !
Est-ce qu’on a tenu compte des matchs de très haut niveau et des compétitions arabes continentales ou internationales qui drainent un nombre impressionnant de spectateurs, que ce soit de la région, de Tunis ou autre région?


Qui d’entre nous n’a pas encore dans la mémoire le malheureux souvenir de cette finale de la coupe d'Afrique des clubs contre El Ahly d’Egypte où le CSS a été contraint de jouer à Radès devant au moins 48000 de ses supporters (cf sfax dans mon rêve) ou de la dernière finale de la coupe d’Afrique où les amateurs de foot ont fait le bonheur des « cafés-pirates », tout en participant aux frais de ces « micro-stadiums » débordants de « mecs » et avec des projections pas du tout convaincantes..

On peut admettre que la capacité de 30000 places est peut être suffisante pour certaines rencontres, mais voyez-vous, les grands stades sont généralement destinés aux moments forts, aux grandes compétitions. La majorité des stades n’affichent le plein total que périodiquement, voire épisodiquement comme El Menzah, Rades ou Sousse..

Par ailleurs, devant le tarissement des moyens financiers pour les équipes locales, ce sont les grands moments à Sfax (compétitions africaine, arabe ou locale de haut niveau) qui pourraient drainer beaucoup d'argent aux équipes locales...

Quand est ce que la caisse du CSS volera par ses propres ailes et ne dépendra ni de X ni de Y ? Devant le tarissement des ressources financières, qui va alimenter cette caisse si au moment des grandes rencontres, une partie des amateurs restera malheureusement dehors? Qui remplira cette caisse pour que le sport à Sfax décolle une fois pour toute et ne restera plus à la traîne des autres grandes équipes. Ces dernières ont tout intérêt pour que la compétition soit de très haut niveau et jouer face à une équipe en bonne santé.

Le sport est, de nos jours, synonyme de moyens, voire de grands moyens. Avec l’argent et la volonté, on peut construire, former les jeunes et concevoir de grandes écoles ou académies sportives : le plus bel exemple est donné dans notre propre pays. C’est avec l’argent qu’on peut choisir les meilleurs acteurs : joueurs, staff technique, médical et surtout on ne sera pas obligé de vendre les meilleurs.

30000 c'est peu... 60000 c'est peut être beaucoup, une capacité de 40000 ne ferait pas beaucoup de mal au budget du pourvoyeur, n'est ce pas !
Et puisque nous vivons l'ère du "développement durable" et dans notre devoir est de se projeter dans le futur, j'invite vivement nos architectes, ingénieurs et concepteurs de jeter un coup d'oeil sur cette maquette vivante. Peut être serait-elle, au moins partiellement, une source d'inspiration ?




06/02/2008

Le plus gracieux spécimen...

L'une de nos journalistes chroniqueuses, les plus douées, se soucie du départ de son patron... à Marrakech... la suite dans : "Quand le patron joue la fille de l'air"




Voici ma réaction

Le patron reviendra, émerveillé, envoûté, avec des idées «plein la poche» et dans la valise un nombre impressionnant de cadeaux souvenirs… Pour vous : je parie qu’il va vous offrir une lampe magique, décorée de motifs berbères gravés dans un métal cosmique rarissime. Vous n’aurez plus de «panne d’idée!», cette lampe va éclairer encore plus vos rêves… Vos chroniques, traduites dans plusieurs langues, vont faire le tour du monde. Tout ça c’est grâce à Marrakech, perle du désert, la majestueuse, la charmante, la souriante…


Pas très longtemps, tu étais une ville oubliée, poussiéreuse, des trous profonds comme des dolines. Pour passer le temps, on se contente, jus d’orange à la main, d’admirer avec étonnement les petits singes de l’Atlas sur les épaules, d’assister aux danses de Cobra au rythme du Bendir, Aoud Guenbri et Rebab au milieu de la fameuse place magique de Jemaa Efnaa. Maintenant, tu deviens la «ville-jardin», peut être la plus belle ville de la Méditerranée, en tout cas tu es la ville la plus sollicitée: des rues et boulevards extrêmement larges, des chaussées et des trottoirs impeccables et brillant de propreté, des jardins et parcs un peu partout.

Une Médina, complètement maquillée, où d'anciennes maisons (dans les ruelles) ont été transformées (sans casse) en hôtels de luxe : les fameux Riad… Une médina magnifique certes, mais sincèrement d’ossature pas plus belle que celle de Kairouan ou de la «légendaire médina» fatiguée que je ne citerai pas mais que vous reconnaîtrez et dont Charles Lallemand l’a décrivait déjà en 1892 comme « le plus gracieux spécimen des fortifications sarrasines ».


Chokri Yaich


Réaction à l'article : Quand le patron joue la fille de l'air …



18/01/2008

"Google Earth" & la vulgarisation du savoir

Chercheurs, urbanistes, architectes, responsables, décideurs, planificateurs, ingénieurs, naturalistes peuvent avoir maintenant à leur disposition des images spectaculaires de la terre. « Google Earth » continue à nous impressionner, il vient de mettre en ligne une image récente (2007) « haute résolution » de la région de Sfax. On peut voir, chacun à sa manière, un nombre impressionnant de détails …

En voici seulement quelques exemples, mais pour me suivre, je vous invite à ouvrir en parallèle «Google Earth» : application que vous pouvez télécharger gratuitement sur le net et l’installer sur votre ordinateur ensuite "zoomez" sur la région de Sfax :

1- Le projet Taparura commence à prendre forme (espace à partir du port en allant vers le Nord de la ville). J’y suis allé sur le site même (lundi 22 octobre), les travaux de remblaiement ont déjà commencé, j’ai eu « le privilège » de marcher sur le sable coquiller de la future plage… mais le rendez-vous tant attendu sera au cours de l’été 2009, patientons un peu car c’est pour bientôt… Emu, je me suis rappelé ce jour là de la célèbre phrase d’Armstrong quand il a posé pour la première fois le pied sur la lune, il a dit : certes un petit pas sur la lune mais il s’agit d’un grand pas pour l’humanité.. Moi je dis que ce projet va nécessairement entraîner et ouvrir d’autres chantiers non moins importants en ville comme au sud de la ville, il est le point de départ et une vraie relance de la région dans cette grande course qui est le développement « de tout bord », en particulier d’ordre environnemental.


Coin sud de la nouvelle plage à sable coquiller (Situation du 24 février 2008)


Voir la vidéo



2- Les Salines : ce sont ces grandes figures géométriques rectangulaires qui s’étendent le long de la frange côtière au Sud de la ville sur plusieurs kilomètres : un paysage unique où : sel, faune et flore se côtoient… Souhaitons que ces espaces s’ouvriront un jour au public et deviendront non seulement une attraction touristique mais aussi culturelle.




3- A 26 km plus au Sud, jetez un coup d’œil sur la plage de Chaffar avec ses deux grandes flèches sableuses de part et d’autres de l’embouchure de l’oued Chaffar [les deux «traînées blanchâtres» en mer].



L’ensemble « Plage face au village et les deux flèches » s’étend sur 8 km environ. Leur développement a été assuré sur plusieurs décennies par l’oued Chaffar qui apporte pendant les crues le sable nécessaire au maintien de la plage et au développement des flèches par le biais des courants de dérive littorale (courants parallèles à la côte générés par les vagues)... Tout de même, permettez-moi d’attirer l’attention des ingénieurs et les spécialistes concernées que la construction d’un éventuel « barrage » sur l’oued à l’amont (pour l’alimentation de la nappe phréatique surexploitée) pourrait nuire à moyen et à long terme au développement de tout ce système de plage, il pourrait provoquer l’arrêt des apports sableux vers la plage ce qui a pour conséquence de favoriser et d’accélérer les phénomènes érosifs et induire sur quelques décennies seulement la disparition complète de la plage « aux sables fins ».

Seulement... avant d'en arriver là, qu'est ce que vous en pensez d'une plage immense à la californienne et sur 8 km de long ? Il faut une vision globale et un aménagement intégré, autrement dit une bonne adéquation entre aménageur et un puissant investisseur....

Chokri Yaich